Chéri(e), tu ronfles !
Parmi les troubles du sommeil qui empoisonnent la vie, ou plutôt les nuits, de 15 millions de français, il en est un qui dérange essentiellement l’environnement proche du dormeur sujet à ce trouble : la ronchopathie !
Du latin ronchus : ronflements, la ronchopathie empoisonne surtout la personne qui partage le lit du ronfleur ou de la ronfleuse… et oui, les femmes ronfleraient presqu’autant que les hommes mais hésitent à l’avouer. Le dormeur quant à lui, si il n’est pas sujet à l’apnée du sommeil (ou d’autres troubles médicaux plus graves), passera généralement une nuit tranquille loin du tumulte sonore qu’il génère auprès de sa (son) voisin(e).
Mais le ronflement c’est quoi ?
Durant le sommeil, l’organisme se détend, les muscles se relâchent permettant à notre corps de récupérer de la fatigue accumulée dans la journée. Mais il n’y a pas que les muscles qui se relâchent, il y a également certains tissus comme ceux de notre palais qui n’hésitent pas à accompagner leur voisine la langue dans ce relâchement. Cette association provoque l’obstruction des voies aériennes supérieures à la hauteur du pharynx (intersection entre les voies aériennes et les voies digestives). L’air continuant malgré tout (on l’espère) à passer, les tissus et la luette vibrent au passage de l’air, provoquant le maudit ronflement !
En fonction de sa morphologie chacun peut être sujet plus ou moins à ce mécanisme naturel qui peut parfois être aggravé ou déclenché par d’autres facteurs : angines, rhinopharyngites, surpoids, alcool, tabac…
Quel est le niveau sonore du ronflement ?
Le niveau sonore se mesure en décibels : dB(A), une chambre à coucher silencieuse par exemple, correspond environ à 30dB(A). Lors du sommeil, nos oreilles restent en éveil et en plein sommeil, nous serons réveillés à partir de 55 décibels, soit le bruit d’une conversation normale.
Concernant les ronflements, il se situe autours de 50 dB(A) le bruit d’une conversation et peut dépasser les 95 dB(A) l’équivalent d’un restaurant scolaire, d’une tondeuse à gazon ou d’un moulin à café* !
Alors imaginez les nuit du mari de Jenny Chapman, cette britannique de 60 ans dont les ronflements ont été mesurés à 116 décibels… autant qu’un concert de rock !
A noter que le seuil de danger pour l’oreille humaine est situé à qu’à 85 dB(A) et celui de la douleur à 120 décibels. Autre chose intéressante, l’échelle des décibels n’est pas linéaire c’est à dire que pour passer de 40 dB(A) à 50 dB(A) il ne faut pas rajouter 10 dB(A) mais multiplier par 10 la puissance sonore !
Quels remèdes ou solutions pour lutter contre le ronflement ?
Il existe différents traitements chirurgicaux plus ou moins efficaces : modification du voile du palais, ablation des végétations, déviation de la cloison nasale…
Les orthèses d’avancée mandibulaire (OAM), un peu contraignantes à cause de la pression sur les dents, donnent cependant de bons résultats. Une autre solution (en provenance du Japon) est le « NASTENT », un petit tuyau en silicone que l’on introduit par le nez et qui va descendre jusqu’au pharynx afin de limiter les vibrations et faciliter le passage de l’air…
Il y a aussi les sprays, les lavages de nez, la rééducation pour raffermir le pharynx, la phytothérapie, l’homéopathie… Cependant, la solution la plus efficace n’est pas un remède, mais les protections auditives pour son voisin(e). Il en existe différents modèles en pharmacie ou vendus en ligne !
Alors ronfleurs, ronfleuses si vous ne voulez pas finir étouffé sous l’oreiller de votre voisin (voisine) de lit vous pouvez déjà préparer votre partenaire en vous installant confortablement sur un matelas des Ateliers Gamblin !
Non, nos matelas ne sont pas munis de système de protection sonore, mais assurent un tel confort, que la personne qui partage vos nuits et vos ronflements sera prêt(e) à affronter une nuit plus ou moins bruyante dans de très bonnes dispositions !
Sources :
https://www.loos.fr/sites/default/files/2017-10/Echelle%20du%20bruit%20au%20quotidien_0.pdf
http://www.pianoetguitare.com/acoustique/niveaux_sonores.html
